0484 79 59 70

Test Achat

Article Test-Achats

Chauffage central


quelles marques ont vraiment la cote ?

Selon notre enquête, vous êtes assez satisfaits à très satisfaits de votre chaudière. Pourtant, les propriétaires d’une chaudière Weishaupt ou Atag ont plus de raisons d’être satisfaits que ceux qui ont choisi une Chaffoteaux ou une Riello, comme le démontre notre indice de fiabilité.


Une satisfaction
généralement
élevée malgré de
grands écarts sur le
plan de la fiabilité

Olivier Lesage, Paul Nies et Christophe Rossini
www.test-achats.be
novembre 2010
547 Test-Achats
13
»
COMMENT NOUS CHAUFFONS-NOUS ?
Les réponses fournies lors de notre enquête en deux parties nous permettent d’établir
une radiographie précise des modes de chauffage de nos répondants belges.
Près de 4/5 de notre
échantillon possèdent une
installation de chauffage
classique avec des radiateurs,
6 % ont des convecteurs. 4 % disposent
d’un chauffage par le sol.
58 % des personnes
interrogées se chauffent au
gaz naturel, 40 % au mazout de
chauffage. Le gaz naturel est le
combustible le plus répandu à
Bruxelles et en Flandre. En Wallonie, on
utilise majoritairement du mazout.
L’âge moyen des chaudières de
chauffage est de 13 ans. Chez
37 % de nos répondants, la
chaudière actuelle a été
installée au cours des 5 dernières années.
16 % ont une chaudière âgée de 20 ans ou
plus, et qui doit donc être remplacée
prochainement. L’installation complète
(avec les éléments de chauffage) a en
moyenne 24 ans.
La puissance moyenne est
de 33 kW.
Plus de deux tiers des
répondants ont une chaudière
montée au sol, un tiers possède
une chaudière murale.
a chaudière est un élément
important de la maison. Elle
sert une vingtaine d’années
en moyenne. C’est déjà une
durée appréciable et il est fort
possible qu’un jour ou l’autre, l’appareil
connaisse une petite défaillance. Une bonne
chaudière est donc avant tout une
chaudière fiable. Nous avons demandé à
nos répondants si la leur l’était aussi et s’ils
en étaient contents.
Quelles sont les marques qui
tombent le plus souvent en panne ?
Commençons par le critère le plus
important : la fiabilité. Pour analyser cet
aspect de manière objective, nous avons
demandé à nos abonnés quels problèmes
ils avaient rencontrés depuis l’acquisition
de leur appareil et à quelle fréquence ces
problèmes étaient survenus.
Ensuite, nous avons classé ces défaillances
en fonction de leur gravité : il va de soi
qu’une panne de brûleur, de circulateur
ou de pompe à combustible est beaucoup
plus ennuyeuse que des problèmes de
réglage de minuterie.
Sur la base de ces informations et en
tenant compte également de l’âge de la
chaudière, nous avons calculé un indice de
fiabilité sur 100. Plus l’indice est élevé,
plus la chaudière est fiable.
Les résultats que nous avons obtenus de
cette façon sont assez divergents. Les
quatre premières marques du classement
L
3000 BELGES ONT PARTICIPÉ
À L’ENQUÊTE
De janvier à mars 2010, Test-Achats a
interrogé 11 730 personnes en
collaboration avec des associations de
consommateurs d’Italie, du Portugal et
d’Espagne. Nous avons reçu plus
de 3 000 réponses de Belgique.
QUEL SYSTÈME ?
Nous avons notamment voulu savoir
quel système de chauffage nos
répondants utilisent : radiateurs,
convecteurs, diffusion d’air chaud,
chauffage par le sol, chauffage collectif
ou chauffage électrique ? Nous avons
chaque fois sondé leur satisfaction
concernant les performances, le
confort, l’entretien (et son coût) et le
prix d’acquisition.
peuvent être considérées comme les
marques les plus fiables, tandis que celles
qui se trouvent dans la zone grise ou la
zone noire se révèlent beaucoup moins
satisfaisantes. Bon nombre de
propriétaires d’une chaudière de ces
marques ont subi une panne au cours de
l’année précédant notre étude. Ainsi, 30 %
des propriétaires d’une chaudière Ariston
ont mentionné une défaillance. Ce
pourcentage était encore plus élevé pour
Riello (32 %) et Chaffoteaux (36 %).
Satisfaction élevée
avec toutes les marques
Outre la fiabilité des marques, nous avons
aussi voulu connaître le degré de
satisfaction de nos répondants vis-à-vis de
leur chaudière. Il s’agit donc d’une
évaluation subjective et apparemment,
celle-ci n’est pas seulement déterminée
par les pannes, puisque les résultats pour
cet indice diffèrent assez bien de ceux
obtenus pour la fiabilité. Les indices de
satisfaction sont très proches et en général
assez élevés, mais permettent quand
même d’opérer des distinctions entre les
marques sur les différents critères (p.ex.
entretien, prix...).
Les propriétaires les plus satisfaits sont
ceux qui possèdent une chaudière Saint
Roch. Cette marque obtient 83 sur 100 et
devance de peu Weishaupt et Atag. Saint
Roch est surtout appréciée pour la clarté
de ses notices et sa facilité d’utilisation.
Les propriétaires sont également très
satisfaits de la qualité et du coût des
entretiens, ainsi que du prix d’achat.
Weishaupt obtient de bonnes notes pour
l’entretien mais les avis sont moins
favorables concernant le prix. Atag obtient
aussi de bonnes notes pour l’entretien,
mais se distingue surtout par le maintien
de ses performances dans le temps, une
qualité qu’ont également les modèles De
Dietrich et Chappee.
Les marques figurant en bas de
classement donnent moins satisfaction.
Chaffoteaux, par exemple, doit surtout son
mauvais résultat au prix élevé d’un simple
entretien et à la baisse des performances à
mesure que l’appareil prend de l’âge.
Mêmes reproches pour les chaudières
Ferroli.
Avec Riello, c’est surtout la baisse des
performances qui provoque l’irritation des
utilisateurs. Quant aux chaudières Ariston,
elles doivent leur mauvais score à leur prix
d’achat jugé trop élevé.
Les chaudières Bulex obtiennent de bons
résultats sur le plan de la fiabilité, mais
leur coût d’entretien élevé joue
sensiblement en leur défaveur.
Junkers et Oertli se retrouvent dans la
moyenne (inférieure) pour la fiabilité mais
obtiennent de bonnes notes sur le plan du
prix.
Interrogés sur l’éventualité de racheter
plus tard une chaudière de la même
marque, ce sont surtout les clients
Enquête
14
Test-Achats 547
novembre 2010
www.test-achats.be
»
Viessmann, Junkers, Vaillant ou Bulex qui
ont répondu par l’affirmative. Les
propriétaires d’une Chaffoteaux sont les
moins disposés à reprendre une chaudière
de la même marque.
Score global de 8 sur 10,
sauf pour le chauffage collectif
Nous avons également demandé à nos
répondants d’évaluer toute leur
installation de chauffage (y compris les
radiateurs, convecteurs, chauffage par le
sol...), notamment sur le plan des
performances, du confort, de l’entretien,
du prix...
Les personnes qui possèdent un chauffage
par le sol se disent surtout satisfaites des
performances et du confort, mais moins
du prix. Sur ce plan, ce sont les
convecteurs qui obtiennent le meilleur
score. Leurs propriétaires sont également
très satisfaits de leurs performances. Les
systèmes à radiateurs sont bien cotés sur
tous les plans : performances, confort,
entretien, prix d’achat et coût d’entretien.
Le chauffage électrique reçoit les
meilleures notes pour l’entretien et les
frais associés à ces interventions.
Les systèmes à air chaud, en revanche,
font moins l’unanimité. Ce sont surtout le
prix d’acquisition et les frais d’installation
qui, de l’avis des propriétaires, sont un
peu trop élevés.
De manière générale, on constate surtout
de mauvaises notes pour le chauffage
collectif, c’est-à-dire les installations
présentes dans les immeubles
d’appartements. Alors que les autres
systèmes obtiennent chacun une note
de 8 sur 10, ce système collectif atteint tout
juste le score de 7 sur 10.
Les systèmes utilisant une pompe à
chaleur ou la climatisation n’en sont
encore qu’à leurs débuts. Un peu moins de
1 % de nos répondants déclarent se
chauffer de la sorte.
Petites pannes vite réparées
Outre la satisfaction à l’égard de leur
chaudière en général, nous avons sondé la
satisfaction des répondants vis-à-vis du
service en cas de panne. Combien de
temps ont-ils dû attendre avant qu’une
panne soit réparée ? La réparation a-t-elle
été bien réalisée ? A un prix raisonnable ?
Avant tout, on observe que les répondants
font surtout appel à des professionnels
indépendants pour les problèmes de
chauffage, c’est-à-dire dans la moitié des
cas environ. Le Belge se fie ensuite à ses
propres capacités : 20 % des répondants
déclarent réparer eux-mêmes leur
chaudière en cas de panne. Lorsque les
problèmes concernent toute l’installation,
ce chiffre est même de 29 %. Le recours à
un représentant de la marque ou du point
de vente n’arrive qu’en troisième position.
Heureusement, le délai d’attente moyen en
cas de panne est assez limité.
Naturellement, on n’est jamais mieux servi
que par soi-même (pour autant bien sûr
qu’on ait les compétences requises).
Les temps d’attente en cas de recours à un
technicien du magasin, à un représentant
de la marque ou à un professionnel
MARQUES
INDEX DE FIABILITÉ
(sur 100)
SATISFACTION GÉNERALE
( sur 100)
WEISHAUPT
89
82
ATAG
80
82
WOLF
78
78
DE DIETRICH
77
81
SIME
73
80
BUDERUS
70
81
VAILLANT
68
77
IMMERGAS
65
78
BULEX
65
75
ACV
63
78
SAINT ROCH
62
83
JUNKERS
61
78
CHAPPEE
55
78
VIESSMANN
52
81
OERTLI
46
78
ARISTON
41
74
FERROLI
38
75
CHAFFOTEAUX
36
75
RIELLO
19
76
Selon le combustible de votre chaudière et la région où vous résidez, il est obligatoire ou
recommandé de faire entretenir ou de faire contrôler votre chaudière tous les ans, tous
les 2 ans ou tous les 3 ans.
indépendant varient quelque peu mais en
moyenne, chaque répondant déclare s’être
fait dépanner dans les cinq jours. Tout cela
est donc plutôt positif.
Concernant la satisfaction par rapport aux
travaux de réparation, il n’y a pas de
grandes différences. Les répondants se
déclarent dans l’ensemble assez contents.
En général, la facture dépasse les 100 €, à
moins bien sûr de se retrousser les
manches et de réparer soi-même. Si la
www.test-achats.be
novembre 2010
547 Test-Achats
15
»
En cas de panne, le délai de
réparation ne dépasse pas
5 jours en moyenne
LES DIX PROBLÈMES LES PLUS FRÉQUENTS (EN %)
La chaudière ne démarre pas
31
Le circulateur ne fonctionne pas
17
Il y a une fuite d’eau
17
Le brûleur s’arrête après quelques instants ou au bout de quelques minutes
13
Le brûleur ne fonctionne pas
13
L’appareil affiche un message d’erreur
11
La température réelle est souvent inférieure à la température demandée
7
La chaudière fait beaucoup de bruit
4
La pompe à combustible ne fonctionne pas
4
Impossible de programmer les fonctions, de régler la minuterie ou de modifier la
température
4
réparation est effectuée par un technicien
du magasin où la chaudière a été achetée,
le prix s’élève à environ 120 €. Même ordre
de grandeur pour le prix de l’intervention
d’un réparateur indépendant : entre 100 et
130 €. En revanche, si l’on fait appel au
service technique de la marque, le coût de
la réparation s’élèvera en moyenne
à 150 €.
Règles d’entretien généralement
respectées
Un aspect important d’une chaudière est
son entretien. Des inspections régulières
diminuent le risque de panne et
garantissent un rendement suffisamment
élevé. Jusqu’à il y a quelques années, la
législation en la matière se limitait à un
arrêté royal de 1978 relatif à l’entretien des
appareils de chauffage au mazout ou au
charbon. Celui-ci est aujourd’hui peu à
peu remplacé par de nouvelles règles qui
varient d’une Région à l’autre du pays.
Pour Bruxelles, ces règles ne sont pas
encore en vigueur, mais devraient l’être
en 2011.
Ces nouvelles réglementations instaurent
un contrôle et/ou un entretien
obligatoires. En résumé, elles stipulent
que vous devez faire inspecter votre
chaudière à mazout chaque année. Pour
les propriétaires d’une chaudière au gaz,
l’intervalle est de 2 ans en Flandre, et
de 3 ans à Bruxelles et en Wallonie. En
Wallonie, l’obligation s’applique à toutes
les chaudières alors qu’en Flandre et à
Bruxelles, elle ne concerne que les
chaudières d’une puissance supérieure
à 20 kW.
Nous pouvons conclure de notre enquête
que la plupart des gens respectent
effectivement cette obligation. Nos
répondants font entretenir leur chaudière
(quel que soit le combustible) tous les 1 à
2 ans. Mais à mesure qu’une chaudière
prend de l’âge, les entretiens tendent à
s’espacer. Dans sept cas sur dix, l’entretien
est confié à un professionnel indépendant.
Il est important de savoir que l’entretien
de votre chaudière de chauffage est
fiscalement déductible (40 % de la
facture).
Une nouvelle chaudière
chauffe plus et mieux
Aujourd’hui encore, le chauffage va
généralement de pair avec combustibles
fossiles. Il faut donc privilégier une
chaudière qui tire le plus haut rendement
de ces combustibles et émet le moins de
carbone. Une garantie que vous procurent
davantage les chaudières à condensation
ou à basse température. Ces modèles ont
fortement augmenté leur part de marché
ces dernières années, du fait notamment
de la sensibilisation accrue à la
HABITUDES DE CHAUFFAGE
DE NOS RÉPONDANTS
Les Belges chauffent-ils trop ou non ?
C’est ce que nous avons voulu savoir en
examinant leur façon d’utiliser leur
chauffage. Voici ce qui ressort des
habitudes de nos répondants.
La plupart des répondants (51 %)
rallument leur chaudière en octobre et
l’éteignent en avril (37 %) ou mai (38 %).
30 % déclarent chauffer toute la
journée (24h/24) en semaine. Le week-
end, c’est le cas de 34 % des personnes.
75 % des personnes interrogées ne
chauffent pas au-delà de 21 °C pendant la
journée. La nuit, le thermostat est en
moyenne réglé entre 16 et 17 °C.
Près de 80 % des propriétaires de
maisons ou d’appartements indiquent
qu’ils coupent le chauffage dans les pièces
inoccupées. Près de 10 % reconnaissent ne
pas le faire alors qu’ils en ont la possibilité.
Une maison a une superficie moyenne
de 197 m², dont les deux tiers sont
chauffés.
Un appartement a une superficie
moyenne de 106 m², dont environ 80 %
sont chauffés.
Traduction libre en nombre de pièces :
dans une maison, trois pièces sur neuf
restent non chauffées tandis que dans un
appartement, c’est le cas d’une pièce sur
six.
Chez 68 % des répondants, la chaudière
du chauffage central sert aussi à la
production d’eau chaude.
problématique du changement climatique
et de la hausse des prix de l’énergie. Notre
enquête le confirme également : les trois
quarts des personnes qui ont opté pour
une chaudière à condensation ont fait ce
choix au cours des cinq dernières années.
Quinze pour cent des chaudières à
condensation ont entre six et dix ans,
tandis que 9 % quand même ont été mises
en service il y a plus de 10 ans.
Les chaudières à basse température (qui
peuvent fonctionner en permanence avec
une température d’arrivée d’eau comprise
entre 35 °C et 40 °C) ont elles aussi vu leur
succès augmenter au cours des cinq
dernières années. Auparavant, elles se
vendaient beaucoup plus que les
chaudières à condensation, comme le
prouve le fait que 28 % des chaudières à
basse température de notre échantillon
ont 10 ans ou plus.
La chaudière à condensation va sans doute
continuer à gagner du terrain étant donné
les avantages fiscaux qui y sont associés.
Pour les chaudières à basse température,
ceux-ci ont été supprimés fin 2006.
Chose étonnante : 14 % de nos répondants
ignorent si leur chaudière est une
chaudière à condensation. Et même 30 %
ne savent pas si leur chaudière est une
chaudière à basse température.
Enquête
16
Test-Achats 547
novembre 2010
www.test-achats.be
»
La garantie doit être une vraie garantie
En moyenne, nos répondants sont
très satisfaits de leur chaudière .
Ils lui attribuent une note variant
de 74 à 83 sur 100. Mais quand nous les
interrogeons sur la fréquence et la gravité
des dysfonctionnements, et sur le nombre
de fois où la chaudière a totalement re-
fusé de fonctionner depuis son acquisition,
en tenant compte de son âge, on constate
quand même de grandes différences sur
le plan de la fiabilité. Pour certaines marques,
il y a peu à dire, plus pour d’autres.
Rappelons l’importance d’un bon service
après-vente. Trop souvent (voir graphique
ci-dessus) une chaudière sous garantie
n’est pas totalement réparée et parfois,
les conditions de garantie ne sont pas du
tout appliquées or, elles devraient l’être en
toutes circonstances.
Il ressort également de notre enquête que
l’on attache de plus en plus d’importance
aux mesures d’économie d’énergie et que
l’on y investit beaucoup. Les chaudières à
condensation ou les vitrages à haut ren-
dement, qui faisaient encore figures d’ex-
ception il y a une dizaine d’années, sont de
plus en plus courants aujourd’hui. Que ce
soit pour des raisons écologiques ou pour
profiter de subventions, nous ne pouvons
bien sûr que nous en féliciter.
Une chaudière réparée sous garantie ?
Parmi les répondants qui ont connu des problèmes avec leur chaudière encore
sous garantie, 92 % ont contacté un représentant du point de vente ou de la
marque. 8 % ne l’ont pas fait. La panne a-t-elle toujours été réparée ?
6 %
Non
L’importance croissante de
l’isolation et du vitrage
Qui dit chauffage dit bien sûr isolation.
L’épaisseur de l’enveloppe d’isolation du
bâtiment détermine la vitesse de perte de
chaleur. Idéalement, votre toiture et vos
murs doivent être isolés pour que la
chaleur reste autant que possible à
l’intérieur.
Chez près de huit répondants sur dix, le
toit est isolé. Les murs sont pourvus d’une
couche d’isolation chez près de la moitié
des personnes interrogées.
Une fois encore, on note des différences
nettes en fonction de l’ancienneté, mais de
la maison cette fois. Une maison de
construction récente (jusqu’à 5 ans)
bénéficie d’une isolation des murs et du
toit dans plus de 95 % des cas. Plus
l’habitation est ancienne, plus il est
fréquent que ses murs ne soient pas isolés.
Dans les habitations de 40 ans ou plus,
seulement 69 % ont un toit isolé et à peine
22 % ont des murs isolés.
On observe une tendance comparable
pour les vitrages. Le verre super isolant
s’est fort répandu ces cinq dernières
années, remplaçant les doubles vitrages
classiques.
Les raisons écologiques mais aussi les
primes prévues par les autorités jouent
probablement un rôle dans ces choix.
Une autre manière de moins gaspiller
l’énergie est d’isoler les canalisations dans
les espaces non chauffés. 63 % de nos
répondants déclarent l’avoir fait.
Enfin, l’utilisation judicieuse du
thermostat vous évitera aussi des factures
de chauffage excessives. 77 % des
répondants belges déclarent régler la
température intérieure au moyen d’un
seul thermostat central. 70 % ont même
installé des vannes thermostatiques sur
leurs radiateurs. Un répondant sur cinq
utilise une sonde externe pour mesurer la
température extérieure et adapter la
température intérieure en conséquence.
Pour chauffer de manière optimale, il
importe en tout cas d’installer un système
qui veille à ce que chaque pièce ait la
température adéquate à chaque moment de
la journée.
¬
ALLÉGEZ VOTRE FACTURE
Mazout, gaz (naturel), électricité,…
L’énergie coûte de plus en plus cher.
Moyennant quelques petites
interventions, vous pouvez malgré
tout limiter sensiblement votre
facture.
Dégagez vos radiateurs. Ne les
cachez pas derrière des rideaux, ne
faites pas sécher de linge dessus.
Fermez les rideaux ou les volets pour
garder la chaleur à l’intérieur.
Songez à remplacez votre chaudière…
à temps. A 20 ou 25 ans, une chaudière
a fait son temps, mais à 15 ans
(installation en 1995), elle peut encore
durer un peu. Optez de préférence pour
une chaudière à condensation.
Isolez votre maison. C’est le plus
efficace pour
réduire vos
dépenses de
chauffage.
71 %
Oui, complètement
23 %
Oui, mais elle ne fonctionne pas tout à fait

Nos différents partenariats

Sélectionner parmi les meilleurs